Le déclin démographique de l'Europe à l'horizon 2050 puis 2100, Jean-Claude Vérez

Résumé:

Depuis Malthus et Marx, les débats sur la croissance démographique et ses effets ont été nombreux. Dans un contexte plus récent d’inquiétudes en matière environnementale, les idées néo-malthusiennes préconisent une limitation des taux de natalité afin de contrôler la croissance de la population mondiale. À l’inverse, l’Europe est confrontée à un réel vieillissement démographique. Et les faits sont là : la population mondiale augmente quand la population européenne régresse. Le poids relatif de la population européenne va passer de moins de 10%  en 2017 à 8,6% en 2030, à 7,3% en 2050 puis à 5,8% en 2100. On aura bien noté qu’il s’agit de la population de l’Europe et non de la seule Union européenne à 28 ou 27. 

Pour faire face à de telles contraintes + à moins de remettre en cause « le modèle social européen » +, plusieurs pistes sont possibles : 1/ Retrouver un rythme de croissance régulier. 2/ Augmenter le taux d’activité des hommes et des femmes. 3/ Redéfinir la politique migratoire de l’UE. 4/ Accueillir de nouveaux pays dont la population est plus jeune.

Note de recherche n°83 disponible ici

Jean Claude Verez CIFE Med recherche Demographie Europe

 

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